L’affaire débute lorsque les trois accusés, convaincus par un intermédiaire se vantant de connaître un « truc infaillible », réunissent la somme de 900 euros pour essayer d’acheter la bienveillance de deux employées du service postal rapporte L’Info Kwezi. Leur première cible : une examinatrice du Code de la route qu’ils n’hésitent pas à harceler jusqu’à son domicile. Malgré une proposition de 400 euros en liquide pour qu’elle ferme les yeux sur leurs compétences douteuses, l’examinatrice reste inflexible.
Face à ce premier échec, le trio ne se décourage pas. Ils se présentent alors dans une agence postale en se faisant passer pour des « directeurs d’auto-école ». Ils tentent de soudoyer une autre employée, espérant que cette fois-ci, la tentative de corruption porterait ses fruits. Mais manque de chance, la personne visée n’avait aucune influence sur les examens puisqu’elle n’était qu’une simple chargée de clientèle. Là encore, ils se heurtent à un refus catégorique.
Cette suite de tentatives infructueuses a finalement mené les prévenus devant la justice. Le tribunal a rendu son verdict sans appel : le principal instigateur a écopé de huit mois de prison ferme, tandis que ses deux complices ont été condamnés à six mois chacun. Le jugement vient rappeler que, même face à l’angoisse du Code de la route, tous les moyens ne sont pas bons pour décrocher son permis.