Toute l’actualité de Mayotte
Face à une recrudescence de violences armées, la préfecture de Mayotte a décidé de frapper fort. Depuis ce mardi, la vente, le port, le transport et l’usage de machettes, communément appelées chombos sur l’île, sont strictement encadrés jusqu’au 31 octobre 2025.
L’Aïd-El-Fitr, censé marquer un moment de paix et de fraternité, a tristement débuté sous le signe de la violence entre Iloni et Dembéni ce lundi 31 mars.
L’horreur a frappé en Petite Terre dans la nuit de mercredi à jeudi. Après une soirée entre amis, une jeune femme pensait pouvoir regagner son domicile en toute sécurité, raccompagnée par des proches en voiture. Mais à peine sortie du véhicule, la situation a basculé dans la violence.
À Mayotte, la situation est devenue explosive à la prison de Majicavo. Suite à la mutinerie du 28 septembre dernier, le syndicat FO Pénitentiaire tire la sonnette d’alarme.
Une violente altercation a éclaté lundi à Bandrélé, tournant au drame.
Scène de violence extrême dans un champ de Soulou : un agriculteur et sa famille ont été pris pour cible par trois agresseurs armés de « chombos » (machettes), apparemment pour un simple vol de téléphone.
Ce week-end, six individus ont été interpellés par la gendarmerie de Mayotte dans le cadre d’une série d’incidents violents, dont le principal suspect d’une agression qui avait secoué Koungou mi-octobre.
Maître Saïd Larifou, avocat de la famille d’Ahmed Abdou, le gendarme comorien accusé d’une tentative d’assassinat contre le président Azali Assoumani, affirme avoir été menacé lors d’un séjour à Mayotte.
Dans la nuit de lundi, entre 3h et 4h, plusieurs véhicules ont été la cible de jets de pierres au niveau de la mosquée de Tsoundzou 1, créant une vive inquiétude chez les automobilistes.
Face aux défis de sécurité qui touchent le sud de Mayotte, une réunion stratégique s’est tenue vendredi 25 octobre au pôle culturel de Chirongui, rassemblant les principaux acteurs de la sécurité locale.
Ce lundi, le tribunal de Mamoudzou a condamné un jeune homme de 20 ans à quatre ans de prison ferme pour avoir fauché trois enfants sur le bord de la route de Bandrélé le 4 septembre dernier, tuant deux fillettes et blessant grièvement un troisième enfant.
À Mayotte, de nombreux habitants vivent désormais dans la crainte d’agressions violentes, particulièrement à Koungou, Majicavo, et Tsoundzou.