Toute l’actualité de Mayotte
La sécurité des transports du personnel hospitalier de Mayotte est une nouvelle fois mise à rude épreuve. Dimanche soir, un bus du Centre Hospitalier de Mayotte (CHM) a été pris pour cible par des jets de pierres alors qu’il circulait dans le secteur de Kahani.
Face à la montée des tensions à Dembéni, théâtre de violences en marge des établissements scolaires – dont un homicide le 21 février – les autorités ont décidé de frapper fort.
Ce vendredi matin, une gendarme mobile s’est suicidée à l’hôtel Sunjet (anciennement hôtel Trévani) à Mayotte.
Mardi après-midi, une quinzaine de jeunes cagoulés ont semé la terreur dans le quartier de Gnambotiti à Passamainty.
Un bus transportant des soignants du Centre Hospitalier de Mayotte (CHM) a été attaqué par des jets de pierre ce jeudi soir à Majicavo, blessant légèrement deux des quinze passagers à bord.
François-Xavier Bieuville, préfet de Mayotte, a présenté le bilan de l’opération Mayotte Place Nette lors de sa troisième conférence de sécurité.
La commune de Boueni, autrefois paisible, est désormais en proie à des tensions et affrontements réguliers.
Dimanche soir, Bouyouni a été le théâtre de violentes émeutes. Vers 19h, une vingtaine de jeunes cagoulés et armés ont dressé un barrage enflammé sur la route nationale.
Ce dimanche 14 juillet, la station-service Total de Tsoundzou a été le théâtre d’un braquage en plein jour. Deux individus armés de machettes ont fait irruption, terrorisant les employés et dérobant la caisse avant de s’enfuir vers le quartier informel voisin.
Le samedi 13 juillet, des gendarmes ont été violemment agressés sur un sentier de randonnée à la crête de Bandrélé. L’attaque a été menée par un groupe d’individus non identifiés, et des armes auraient été volées, bien que ce détail n’ait pas encore été confirmé officiellement par la gendarmerie.
Une opération d’évacuation est actuellement en cours à Cavani, ciblant une partie des migrants, apparemment d’origine somalienne, et visant à nettoyer le site.
À Kani Keli, la situation reste explosive suite aux récentes violences. Les habitants, exaspérés, ont verrouillé plusieurs bâtiments administratifs du village de Kani Be avec des cadenas et des chaînes.