Toute l’actualité de Mayotte
La sécurité des transports du personnel hospitalier de Mayotte est une nouvelle fois mise à rude épreuve. Dimanche soir, un bus du Centre Hospitalier de Mayotte (CHM) a été pris pour cible par des jets de pierres alors qu’il circulait dans le secteur de Kahani.
Face à la montée des tensions à Dembéni, théâtre de violences en marge des établissements scolaires – dont un homicide le 21 février – les autorités ont décidé de frapper fort.
Les syndicats FO Transports et logistique UNCP Mayotte ainsi que la CFDT Transports ont appelé les chauffeurs de bus à exercer leur droit de retrait dès ce lundi 30 septembre. Cette mobilisation fait suite à une série de caillassages qui a récemment visé des bus, provoquant la peur parmi les passagers et les conducteurs.
Suite à la prise d’otage survenue le samedi 28 septembre au Centre pénitentiaire de Majicavo, une trentaine de surveillants a exercé ce dimanche leur droit de retrait. Ce mouvement, soutenu par tous les syndicats, réclame le transfert immédiat de détenus pour désengorger la prison. Les surveillants dénoncent des conditions de travail devenues insoutenables en raison de la surpopulation carcérale.
Un matin d’effroi pour une cinquantaine d’agents hospitaliers à Majicavo-Koropa.
La cour d’assises de Mayotte a rendu son verdict : 18 ans de prison pour l’un des accusés dans une affaire de tentative de meurtre, une sentence qui marque les esprits.
Dans la nuit du 25 au 26 septembre 2024, l’espace de travail partagé « Dagoni La Vigie », situé dans la communauté de communes de Petite-Terre, a été victime d’un cambriolage.
Ce mercredi soir, une vingtaine de migrants africains a débarqué à Mliha après avoir été transportés par deux kwassas, des embarcations légères souvent utilisées pour les traversées clandestines.
Les prisons de La Réunion et de Mayotte sont confrontées à une crise de surpopulation carcérale alarmante. Avec un taux de surpopulation atteignant 150% à La Réunion et 260% à Mayotte, ce dernier détient le record national.
À Chiconi, une violente altercation a éclaté autour d’une case en tôle occupée illégalement, révélant un phénomène préoccupant : la sous-location d’habitats insalubres, organisée par des marchands de sommeil sans scrupules.
Les autorités sanitaires de Mayotte tirent la sonnette d’alarme face à une augmentation inquiétante des cas de coqueluche sur l’île.
En raison d’une panne affectant les lignes d’urgence 18 et 112, ces numéros sont actuellement injoignables.