Toute l’actualité de Mayotte
La trêve est là, mais les réponses tardent. Les chauffeurs de taxi de Mayotte, en grève depuis plusieurs semaines pour revendiquer l’accès aux voies réservées du projet Caribus, avaient suspendu leurs opérations escargots jusqu’au 20 juin dans l’attente d’une rencontre promise avec la Cadema.
Le calme apparent du nord de Mayotte a été brisé par la découverte d’un homme dont la nature tordue a choqué la communauté.
Sur les eaux calmes du lagon, une traque silencieuse continue jour et nuit. Depuis le port de Dzaoudzi, les vedettes de la police aux frontières sillonnent inlassablement les routes maritimes pour freiner les flux migratoires illégaux en provenance des Comores.
Une mobilisation se profile à la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DAAF) de Mayotte. Ce lundi 7 avril, un préavis de grève a été déposé par une intersyndicale composée du SNUITAM-FSU, de FO Agriculture et de l’Unsa LP Coconi.
Depuis que Chido a balayé Mayotte, une autre tempête, bien plus silencieuse, secoue l’île : celle des loyers. En à peine quelques semaines, les prix ont bondi de 12 à 15 %, notamment à Mamoudzou et en Petite-Terre, déjà en tension avant le passage du cyclone.
À Mayotte, certains exils cachent bien plus qu’un simple changement de territoire. Youssouf « Akoulay » Hassani, ancien agent des renseignements comoriens, en sait quelque chose. Réfugié sur l’île depuis juillet 2022, cet homme de 44 ans affirme avoir fui son pays après avoir refusé un ordre glaçant : éliminer un proche à l’aide d’un poison.
Le ministre des Outre-mer Manuel Valls a poursuivi sa tournée express à Mayotte ce mercredi avec deux étapes symboliques : le port de Longoni, poumon logistique de l’île, et Dzoumogné, théâtre d’un vaste décasage.
À Mayotte, l’association AMALCA (Association Mahoraise pour la Lutte Contre le Cancer) déploie une initiative pleine de bienveillance à l’occasion de la semaine du 7 au 13 avril.
Quatre mois après le passage du cyclone Chido, les stigmates maritimes restent visibles dans le lagon de Mayotte.
Le fracas des tôles et des planches a réveillé Dzoumogné ce mardi matin. Soixante-treize habitations illégales ont été rasées dans une nouvelle opération de décasage, la première de l’année 2025 sur le territoire mahorais.
À quelques heures de l’arrivée du ministre des Outre-mer, Manuel Valls, un nouveau front de contestation s’est ouvert à Mamoudzou. Ce lundi 7 avril, le collectif des citoyens de Mayotte a installé tapis, banderoles et revendications devant le bureau des étrangers de la préfecture, déterminé à faire entendre sa colère contre le projet de loi-programme pour le 101e département.
Ce qui aurait pu être un drame s’est joué en silence, dans les couloirs du collège de Tsingoni. Une adolescente de 15 ans, usée par des mois de harcèlement scolaire, est arrivée un matin avec un couteau, déterminée à faire taire ceux qui l’avaient poussée à bout.