La découverte des faits, survenue vendredi matin, a été faite par les femmes de ménage du centre. Elles ont été accueillies par une scène de chaos : environ 40 ordinateurs, 10 tablettes et plusieurs vidéoprojecteurs avaient disparu. Ce qui n’a pas été pris par les vandales a été endommagé, voire saccagé. Les extincteurs et les coffres-forts, par exemple, ont été arrachés puis jetés à l’abandon rapporte La 1ère.
Les raisons d’une telle intrusion restent encore mystérieuses, d’autant plus que le centre se trouve dans une zone isolée. L’absence de système de gardiennage et de vidéosurveillance a rendu l’intervention des cambrioleurs d’autant plus aisée.
Suite à cette attaque, les agents du CNFPT n’ont pu reprendre leurs fonctions que ce mercredi, après que les serveurs soient redevenus opérationnels. La direction espère que les formations, qui ont été interrompues en raison de l’incident, reprendront dès la semaine prochaine.
Face à ces événements, le CNFPT envisage de renforcer ses mesures de sécurité. Une plainte a d’ores et déjà été déposée et le centre est actuellement à la recherche d’un nouvel emplacement pour ses locaux. Cette attaque pose la question de la sécurisation des structures publiques et du besoin d’une surveillance accrue pour prévenir de telles intrusions à l’avenir.