Le cas le plus marquant s’est produit en direction du lycée de Sada : un car a été violemment caillassé, deux vitres latérales ont éclaté sous l’impact des projectiles rapporte L’Info Kwezi. Aucun blessé, heureusement, mais des dégâts suffisants pour semer la peur et suspendre temporairement le service sur certains trajets.
Le même jour, d’autres attaques ont éclaté à Koungou, Dzoumogné et Majicavo Koropa. Partout, le même mode opératoire : des jets de pierres, des vitres explosées, et des élèves choqués. Les gendarmes, mobilisés en urgence, ont tenté de sécuriser les zones, mais la multiplication de ces incidents inquiète les autorités.
Pour certains observateurs, ces violences ne sont plus isolées. Elles s’inscrivent dans une forme d’escalade organisée, possiblement destinée à provoquer l’arrêt des circuits scolaires. À un mois des vacances, le spectre d’un droit de retrait massif des chauffeurs plane déjà.
Transporteurs, personnel de l’Éducation nationale et forces de l’ordre tirent la sonnette d’alarme. Si des mesures fortes ne sont pas prises rapidement, c’est toute la continuité scolaire qui pourrait vaciller dans les jours à venir.