Le 28 février dernier, dans le quartier de Passamaïnty, une intervention de la Police Nationale a mis en lumière une série d’actes criminels d’une gravité alarmante. Selon les informations recueillies, un appel d’urgence signalant une agression sur la route de Vahibé a rapidement évolué en une affaire bien plus sombre.
#Interpellations | Fin février, les policiers étaient requis pour la violente agression d’un homme et d’une femme à Mamoudzou lors d’un arrêt en voiture. L’enquête a permis d’identifier et d’interpeller 3 individus appartenant à une bande de Vahibé jeudi. pic.twitter.com/PKX1yL9RRl
— Police Nationale Mayotte (@PoliceNat976) March 18, 2024
La victime, un homme, accompagné d’une jeune femme comorienne, a été brutalement attaqué par trois jeunes armés de machettes et de manches de chombo. Après avoir été frappé et jeté au sol, l’homme a été dépouillé de 150 euros. Toutefois, le sort de la passagère s’est avéré bien plus tragique. Celle-ci a été entraînée de force dans un sous-bois avoisinant où elle a subi des violences sexuelles répétées sous la menace d’armes blanches.
Grâce à l’expertise des policiers scientifiques, l’un des agresseurs, un mineur de 15 ans déjà connu des services de police, a été rapidement identifié et placé en garde à vue le 14 mars. Ses aveux ont conduit à l’arrestation des deux autres suspects dans les secteurs de Passamaïnty et Vahibé. Face aux preuves et aux témoignages, notamment celui de la victime de viol qui a formellement reconnu les trois assaillants, deux des agresseurs ont admis leur participation aux faits, tandis que le troisième s’est muré dans le silence.
Le 16 mars, à l’issue de leur garde à vue, les trois individus ont été mis en examen et écroués au centre pénitentiaire de Majicavo-Koropa.
Source : Mayotte Hebdo