Les charges de violences avec armes et vols avec armes n’ont pas été retenues contre les accusés, et ils ont été acquittés. Toutefois, l’un d’entre eux a été condamné à une peine de six mois de prison ferme pour port et transport d’armes blanches rapporte la 1ère.
Maître Cooper, avocate du principal accusé, a déclaré après le verdict : « Aujourd’hui, la justice a été rendue. Il n’y avait pas d’éléments de preuves. Quand il y a des preuves, on condamne, quand il n’y en a pas, on acquitte. »
Maître Andjilani, représentant la partie civile, l’adolescent mutilé, a exprimé sa déception, tout en soulignant les manquements dans l’enquête. Il a critiqué une enquête « bâclée » et une gestion policière inadéquate. Il a également mentionné que les preuves contre les accusés reposaient principalement sur des témoignages de personnes qui n’ont pas témoigné à la barre. L’avocat a également évoqué un directeur d’enquête qui ne se rappelait pas de l’affaire.
L’adolescent mutilé, ne parvenant pas à identifier ses agresseurs, était bouleversé par le verdict, non pas à cause de l’acquittement en soi, mais parce qu’il cherchait des réponses et voulait savoir qui était responsable de son infirmité.
L’avocat général avait initialement requis des peines allant de 14 ans à 4 ans de prison ferme pour les accusés.