Un acte de braconnage d’une cruauté glaçante dénoncé avec fermeté par le Collectif citoyen anti-braconnage, en première ligne de ce combat depuis deux ans rapporte Mayotte Hebdo.
Selon les membres de l’association, les tortues ont été découpées vivantes, sans mise à mort préalable. « Les images sont insoutenables », déplore le collectif, visiblement ébranlé. Les photos, qui ne seront pas rendues publiques pour préserver la sensibilité du public, témoigneraient d’un acte barbare commis en toute impunité.
Cette découverte macabre n’est malheureusement pas un cas isolé. Depuis des années, les plages de Mayotte sont le théâtre silencieux d’un braconnage endémique, facilité par le manque de surveillance et l’isolement de certaines zones de ponte.
Le collectif interpelle aujourd’hui l’État et les autorités locales : « On ne peut plus tolérer que la protection des tortues repose uniquement sur des citoyens bénévoles et des associations sous-financées. » Le message est clair : il faut des moyens, des agents, et une réponse pénale à la hauteur des enjeux écologiques.
En attendant, les membres du collectif continuent leurs patrouilles nocturnes, sensibilisent les riverains et lancent un appel aux volontaires : « Nous avons besoin de bras, de voix, et de regards pour protéger ces espèces avant qu’il ne soit trop tard. »