Les agriculteurs des départements voisins, dont l’Aisne, l’Aube, l’Eure, et d’autres régions, se préparent à converger vers Paris avec leurs engins agricoles. Huit points de blocage principaux, situés aux abords de la ville, sont prévus : Chennevières (A1), Jossigny (A4), Ourdy (A5), Villabé (A6), le péage de Buchelay (A13), Longivilliers (A10), le pont de Gennevilliers (A15), et l’échangeur D301 de l’Isle-Adam (A16).
La préfecture de police de Paris alerte sur d’éventuelles difficultés de circulation dans toute l’Île-de-France et recommande l’usage des transports en commun. Les agriculteurs, bien que conscients des désagréments possibles pour les Franciliens, assurent vouloir limiter l’impact sur la circulation.
En anticipation de ce mouvement, le ministère de l’Intérieur a planifié un « dispositif défensif important » pour éviter tout blocage du marché de Rungis, des aéroports franciliens, et empêcher l’entrée des tracteurs dans la capitale. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a annoncé la mobilisation de 15.000 membres des forces de l’ordre pour lundi, visant à protéger des sites stratégiques et prévenir les entrées dans Paris et autres grandes villes.