La marche, organisée à l’appel des habitants eux-mêmes, a démarré devant le siège de la SMAE, l’entreprise en charge de la gestion de l’eau, avant de se diriger vers la préfecture de Mayotte selon Mayotte La 1ère.
Le choix du point de départ est loin d’être anodin. En se rassemblant devant les bureaux de la SMAE, les manifestants ont voulu envoyer un message clair à ceux qu’ils tiennent pour responsables de leur misère quotidienne. « Mayotte a soif« , « Où est l’argent de l’investissement?« , scandaient les pancartes et les slogans, alors que les manifestants marchaient à travers les rues de la ville.
Le cœur de la revendication est simple mais crucial : les habitants de Mayotte veulent que l’État active le plan ORSEC, déclenché habituellement en cas de catastrophes naturelles ou sanitaires, pour mettre fin à la crise de l’eau. Le message est clair ; la situation est devenue insoutenable, et les autorités ne peuvent plus se permettre d’ignorer la détresse de la population.
Ce mouvement intervient dans un contexte de sécheresse sévère et d’infrastructures inadéquates, poussant les habitants à bout. La manifestation de ce samedi met en lumière l’urgence de la situation et l’aspiration des Mahorais à des actions concrètes de la part de l’État.
Leur message est clair : l‘heure n’est plus aux promesses, mais à l’action.