Les grands axes du projet, présentés par Saïd Omar Oili, président de la CCPT, englobent la fourniture de services essentiels conformes aux normes départementales françaises, la création d’emplois durables et respectueux de l’environnement, et l’assurance d’un cadre de vie équilibré axé sur la protection de la biodiversité en Petite Terre. Le premier objectif est en bonne voie, avec une accentuation sur le logement social rapporte le JDM.
En témoigne la construction récente de 246 logements sociaux à Marzoukou à Labattoir et le lancement imminent du Nouveau Programme de Rénovation Urbaine (NPRU) de La Vigie, avec un budget de 16 millions d’euros. Ces projets ont bénéficié de la collaboration de diverses institutions, telles que le Conseil départemental, l’ANCT, l’Ademe et la Banque des territoires.
Cependant, malgré les progrès, des défis demeurent à Petite Terre. Des problèmes politiques à Pamandzi pourraient freiner certains projets, puisqu’une partie des élus collabore actuellement en dehors du cadre officiel de la mairie.
Saïd Omar Oili se montre toutefois optimiste, notant les améliorations en matière de sécurité et de qualité de vie, comme le nouveau parc au Four à Chaux et les dispositifs de sécurité renforcés à Dzaoudzi.
Le chemin à parcourir est encore long, avec des ambitions telles que le développement d’une formation adaptée à la demande d’emploi, la mise en valeur de Petite Terre comme porte d’entrée de l’archipel, ou encore la garantie de l’autonomie énergétique.