Ce phénomène pourrait être directement lié à plusieurs facteurs : une baisse de l’hygiène en raison de la pénurie d’eau, une hydratation insuffisante, ou encore la consommation d’eau stockée de manière inappropriée.
Toutes ces situations posent un risque sanitaire pour la population de l’île selon un article de Mayotte La 1ère.
L’impact des coupures d’eau ne se limite pas à la diarrhée. La privation prolongée d’eau potable pourrait en effet engendrer des épidémies d’infections gastro-intestinales ou de maladies plus graves comme la fièvre typhoïde et l’hépatite A.
Plus inquiétant, certaines communes sont particulièrement touchées. Tsingoni, Boueni et M’tsangamouji enregistrent des taux de vente de médicaments anti-diarrhéiques supérieurs à 3%, tandis qu’Ouangani et Dzaoudzi-Labattoir atteignent 4%. À cela s’ajoute une progression notable des infections cutanées, avec des chiffres nettement plus élevés que lors des années précédentes.
Cependant, Santé publique France se veut rassurante. Malgré ces statistiques inquiétantes, aucun autre signe d’alarme n’a été détecté à ce jour.
La vigilance reste néanmoins de mise afin de prévenir toute éventuelle crise sanitaire.