Ces femmes revendiquent une modification du visa territorialisé, qui restreint actuellement la mobilité des étrangers en situation régulière à Mayotte vers la métropole ou d’autres départements ultramarins rapporte Mayotte Hebdo.
Ce mouvement intervient après l’opération Wuambushu, lancée par Paris pour gérer la situation migratoire entre Mayotte et l’île d’Anjouan. Ces actions protestataires se sont multipliées, allant du blocage du dispensaire de Jacaranda aux restrictions d’accès dans certains hôpitaux locaux.
Chaque jour, ces femmes, de différents âges, s’installent sur le trottoir, encadrées par des barrières de sécurité. Elles s’abritent tant bien que mal du soleil, arborant fièrement le drapeau français et les effigies des leaders de leur mouvement.
Elles déclarent fermement qu’elles ne quitteront pas les lieux tant qu’elles n’auront pas été entendues. Pour elles, le combat va au-delà du simple visa : elles expriment un ras-le-bol général face à une situation qui, selon elles, affecte la sécurité et le bien-être des habitants de Mayotte, pointant du doigt les étrangers, notamment comoriens.
Malgré leur détermination, elles sont devenues une partie intégrante du paysage local. Des passants les saluent, échangent quelques nouvelles. Mais combien de temps cette manifestation pacifique durera-t-elle? Seul l’avenir nous le dira.
Notons que les tentatives de Mayotte Hebdo pour obtenir une déclaration de la préfecture de Mayotte sont restées sans réponse. Leur article sur le sujet est à retrouver ici.