Néanmoins, cette annonce a rapidement été contrecarrée. L’Agence Nationale de l’Aviation Civile des Comores (ANACM) a émis un communiqué précisant qu’aucune autorisation n’avait été accordée à ce projet rapporte Réunion la 1ère.
Ce projet aérien, révélé soudainement à la presse, semblait au premier abord plausibles, vu l’importante diaspora comorienne en France, notamment dans les périphéries de Paris et Marseille.
Mais selon le communiqué de l’ANACM, repris par Habariza Comores, tout transporteur aérien doit, conformément à la loi N°17-016/AU, obtenir un agrément délivré par le Ministère de l’aviation civile et un permis d’exploitation aérienne (AOC) délivré par le Directeur Général de l’ANACM. Ce processus de certification, édicté par l’aviation civile des Comores, n’a pas été suivi par Comores Airlines.
Le Directeur Général de l’ANACM affirme que Comores Airlines n’a pas entrepris les démarches nécessaires. La compagnie ne décollera donc probablement jamais sans ces autorisations essentielles.