Bilan : quatre interpellations, un lycéen blessé et plusieurs communes secouées par les débordements rapporte Mayotte La 1ère.
L’après-midi avait pourtant commencé comme un début de vacances ordinaire. À Chirongui, près du lycée, des affrontements éclatent brusquement. Des jeunes s’en prennent à coups de pierres aux alentours de l’établissement. Un élève reçoit un projectile en pleine mâchoire. Pris en charge par les secours, il s’en tire avec une blessure sérieuse.
Quelques heures plus tard, vers 20h, une patrouille de gendarmerie est elle aussi prise pour cible au rond-point de la RN3. Une dizaine d’individus caillassent le véhicule avant de s’évanouir dans la nuit.
Même ambiance électrique du côté des stades. À Mtsahara, la finale régionale de la Coupe de France de football vire à l’affrontement. Une vingtaine de jeunes jettent des projectiles après le match. Quatre d’entre eux seront interpellés sur place.
Le lendemain, à Chiconi, c’est la Coupe de Mayotte de handball qui dégénère. Après une bagarre entre supporters, les gendarmes sont pris à partie et doivent faire usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule.
Dimanche soir, le climat reste tendu. À Tsararano, plusieurs groupes de jeunes dressent des barrages et incendient la chaussée. Les forces de l’ordre interviennent jusqu’à près de minuit pour rétablir la circulation.
Si aucun blessé supplémentaire n’est à déplorer, la gendarmerie décrit un week-end éprouvant marqué par une montée de la violence juvénile autour des événements publics .