Le 5 décembre, l’embarcation avait été tractée jusqu’à Mayotte après la découverte des corps à la dérive dans le canal du Mozambique. Un cargo avait auparavant capté un signal de détresse émis par le voilier, déclenchant une enquête judiciaire internationale, menée en lien avec les autorités australiennes et le parquet de Lorient, afin d’éclaircir les causes exactes du décès du couple.
Les autopsies ont été pratiquées en début de semaine. Depuis, les trajectoires des deux dépouilles divergent. Le corps du ressortissant français est en cours de rapatriement. Celui de l’Australienne, en revanche, demeure à Mayotte, conservé dans la chambre mortuaire de l’unité médico-judiciaire du centre hospitalier de Mamoudzou.
Selon nos informations, le corps serait actuellement stocké dans un réfrigérateur à température positive, l’unité ne disposant pas de dispositif de congélation. Une situation qui interroge, alors que la réglementation funéraire prévoit qu’un corps en état de décomposition avancée soit immédiatement mis en bière ou congelé après l’autopsie, pour des raisons sanitaires évidentes.
Sollicitée, la direction du CHM reste très réservée. Elle se borne à indiquer que le cas relève d’une réquisition judiciaire, sans commenter les conditions de conservation rapporte Mayotte La 1ère. Or, selon nos informations, cette réquisition aurait été levée mardi 9 décembre.



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