Objectif : nettoyer le quartier pour lutter contre le chikungunya et redonner un coup de propre à des zones trop longtemps négligées rapporte Mayotte Hebdo.
C’est à l’initiative de la Fédération des Associations de Vahibé (FAV) qu’une opération de nettoyage d’ampleur a été lancée, en partenariat avec l’Agence régionale de santé, la ville de Mamoudzou, la Cadema, et la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire.
Les habitants, jeunes comme anciens, se sont retroussé les manches pour ramasser couches, tôles, canettes, mégots, vêtements et autres détritus qui traînaient depuis des mois — certains même depuis Chido.
« On ne peut pas lutter contre le chikungunya si on laisse les moustiques proliférer dans des tas de déchets », explique un responsable de la FAV.
Si le virus du chikungunya circule discrètement, il reste un fléau sanitaire redouté, notamment en saison humide. Les gîtes larvaires – flaques stagnantes, objets abandonnés, bidons percés – deviennent de véritables couveuses à moustiques.
Cette opération vise donc autant la propreté que la prévention sanitaire. En supprimant ces zones à risque, les habitants de Vahibé agissent directement contre la propagation du virus.
En plus de l’effet immédiat sur la salubrité du quartier, cette action collective a également un impact social fort : elle renforce la solidarité de voisinage, la sensibilisation à l’écologie et rappelle que chacun a un rôle à jouer dans la santé publique.