L’incident remonte à quelques semaines, lorsqu’un simple échange entre la jeune fille et son petit ami a déclenché l’agression. Apercevant la scène, le père s’est emporté, frappant violemment sa fille au point de lui faire perdre connaissance rapporte L’Info Kwezi. À son réveil, l’adolescente a subi de nouvelles violences : menaces, coups, et sa tête frappée contre des tôles et le sol. Des témoins présents ont cru la jeune fille morte sur le moment. Elle s’en sort avec 8 jours d’ITT, mais des séquelles physiques et psychologiques durables.
Lors de l’audience, la jeune fille a décrit un quotidien marqué par les coups, affirmant qu’elle en subissait régulièrement depuis plusieurs années. De son côté, le prévenu a tenté de minimiser les faits, se décrivant comme un père aimant, mais les témoignages et les preuves ont contredit cette version.
Le tribunal a condamné le père à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis, assortis d’une obligation de suivre un stage pour gérer sa violence. Une peine qui vise autant à punir les actes commis qu’à prévenir leur récidive.