Tout commence fin septembre 2024, lorsque la division de lutte contre les bandes de la gendarmerie de Mamoudzou ouvre une enquête sur un élevage suspect. L’objectif : mettre fin à des pratiques visant à rendre des chiens agressifs, régulièrement utilisés par des bandes criminelles pour des vols, des agressions ou des combats illégaux rapporte Mayotte Hebdo.
Le 13 novembre, une opération coordonnée mobilise gendarmes, un agent de la Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Daaf), un vétérinaire et un représentant d’une association de protection animale. Sur place, ils découvrent treize chiens dans des conditions déplorables : sans eau ni nourriture, certains mutilés ou blessés. Parmi eux, un chien volé en 2018 a été identifié.
Les treize chiens, apeurés mais désormais hors de danger, ont été confiés à une association de protection animale. Ils seront soignés et réhabilités dans des conditions adaptées à leurs besoins.
Le propriétaire des lieux, immédiatement interpellé, a été présenté à la justice deux jours plus tard. Reconnu coupable de maltraitance animale et d’exploitation illégale, il a été condamné à douze mois d’emprisonnement. Une peine qui marque une réponse ferme face à de telles atrocités.