Il est environ 4 heures du matin lorsque les premiers appels arrivent : des palettes ont été laissées au milieu du rond-point, bloquant partiellement la circulation. Un piège improvisé, placé juste avant l’arrivée des premiers usagers rapporte L’Info Kwezi.
Quelques minutes plus tard, l’alerte monte d’un cran. À l’arrêt de bus, où des voyageurs attendent leur car pour Mamoudzou, une bande de jeunes surgit dans l’obscurité. Armés de barres métalliques, ils foncent sur les passagers, arrachent des téléphones, menacent, terrorisent, puis s’évanouissent dans la nuit sans laisser de traces. Les victimes, encore sidérées, parlent d’une attaque fulgurante, impossible à anticiper.
Le groupe poursuit son raid en direction du lycée de Tsararano. Sur la route, un taxi est forcé de s’arrêter. Une passagère voit son sac arraché en quelques secondes. Elle s’en sort sans blessures, mais profondément choquée.
Lorsque les gendarmes arrivent, les agresseurs ont déjà disparu. Selon les premiers éléments, ils agissent vite, en mouvement constant, et connaissent parfaitement les lieux. Leur mobilité complique les recherches dans un secteur déjà marqué par un enchaînement d’agressions similaires ces dernières semaines.
Ces attaques commises à l’aube, alors que les habitants commencent leur journée, suscitent une inquiétude grandissante. L’enquête devra déterminer si l’on a affaire à une bande organisée ou à un groupe opportuniste profitant de l’obscurité… et du premier moment de vulnérabilité de la population.



Gazeti est votre source d’information essentielle pour suivre toute l’actualité de 

