Dès 7 heures, le trafic des barges, jusque-là fluide, a été perturbé par un mouvement social lancé par le syndicat SNU TER, plongeant usagers et transporteurs dans l’incertitude rapporte L’Info Kwezi.
Selon les premières consignes syndicales, seul un service minimum devait être assuré, prioritairement réservé aux ambulances, aux services de santé et aux forces de l’ordre. Pourtant, peu après l’annonce, quelques rotations ont repris timidement, permettant à certains piétons de traverser. En revanche, les véhicules, camions et deux-roues ont été nombreux à rebrousser chemin, faute de garantie sur un éventuel retour dans la journée.
« On ne sait pas si le retour sera possible », confiait un usager, résigné à reporter son déplacement. Sur les quais, la tension était palpable, entre files d’attente désorganisées et incompréhension des voyageurs.
Les représentants du syndicat doivent rencontrer ce lundi matin le Conseil départemental afin d’entamer des discussions et tenter d’éviter une paralysie prolongée du trafic entre Grande-Terre et Petite-Terre. En attendant, les Mahorais sont invités à limiter leurs déplacements et à s’informer régulièrement de l’évolution de la situation.