Des individus masqués et cagoulés ont tenté de pénétrer dans l’établissement, semant la panique parmi le personnel et les patients présents. Les forces de l’ordre, alertées de la situation, ont réagi avec célérité en se déployant rapidement sur les lieux pour neutraliser les assaillants.
Les agents de ce centre hospitalier, encore profondément choqués, sont retournés sur leur lieu de travail le lendemain avec une lourde charge émotionnelle. Dans un geste de protestation légitime, ils ont exercé leur droit de retrait pour exprimer leur désapprobation face à cette tentative d’intrusion qui a mis en danger leur intégrité physique et psychologique. Dans la confusion ambiante, le personnel soignant a été momentanément pris en otage à l’intérieur de l’établissement, incapable de sortir alors que les affrontements se déroulaient à l’extérieur. Grâce à l’intervention rapide des forces de l’ordre, ils ont finalement été escortés en bus sans incident majeur.
Cependant, les soignants ont fait partie de leur profond mécontentement en raison des inhalations de gaz lacrymogène subies lors de ces affrontements. Les effets de ces substances irritantes et toxiques ont été ressentis par plusieurs d’entre eux, provoquant des troubles respiratoires et des malaises. Cette attaque, s’ajoutant à la longue série d’événements violents auxquels le personnel et les patients sont confrontés régulièrement, a renforcé leur sentiment d’insécurité et de vulnérabilité. Le Centre Médical de Référence de Dzoumogne, qui joue un rôle essentiel dans la prise en charge médicale de la région, a été le théâtre de divers incidents au cours des derniers mois, allant des vols de matériel médical à des agressions verbales et physiques à l ‘encontre du personnel soignant.