Toute l’actualité de Mayotte
Derrière le mot « refondation », l’État promet un tournant historique pour Mayotte. Après l’adoption d’une loi d’urgence début 2025, une loi de programmation votée à l’été a fixé les grandes lignes d’un chantier censé transformer durablement le 101ᵉ département.
Derrière des pleins de carburant en apparence anodins, les enquêteurs ont mis au jour un mécanisme de fraude soigneusement organisé.
Mardi matin, le quotidien du quartier de Kawéni a basculé en quelques secondes.
La nuit était calme à Bandrélé, jusqu’à ce que des bruits sourds brisent le silence. Dans une chambre d’hôtel, une cliente se réveille en sursaut : un homme est penché sur ses affaires, fouillant méthodiquement ses effets personnels.
Le tribunal de Mamoudzou a tranché hier dans une affaire aussi lourde que dérangeante : Ali M., sexagénaire hébergé par une famille pendant plusieurs mois, a été condamné à trois ans de prison ferme pour agressions sexuelles répétées sur une enfant de 11 ans.
Ce n’était pas une marée humaine, mais la colère, elle, était bien réelle. Hier matin, une quarantaine d’enseignants et d’agents se sont rassemblés devant le rectorat de Mayotte pour dire stop à ce qu’ils considèrent comme un abandon progressif de l’école mahoraise.
Vahibé s’est réveillé hier matin avec un quartier plus silencieux qu’à l’accoutumée. Quelques heures plus tôt, alors que la plupart des habitants dormaient encore, un important dispositif policier s’était déployé dans les ruelles.
La matinée s’annonçait banale à la mairie de Mtsamboro, jusqu’à ce qu’un homme surgisse, machette brandie, brisant d’un coup sec la routine administrative.
À M’balamanga, dans le sud de Mamoudzou, chaque goutte de pluie se transforme en menace. Le quartier n’a plus besoin de mousson : une simple averse suffit à transformer les rues en marécages d’ordures et de boue.
À Mayotte, le VIH avance à pas feutrés mais sûrs, profitant des failles sociales, des parcours de soins éclatés et de la peur qui tenaille les quartiers les plus fragiles.
À Majicavo, la tranquillité de la mi-journée a volé en éclats en quelques secondes. Dans une petite supérette du quartier, une scène digne d’un film de surveillance s’est jouée sous les yeux des clients.
À Ouangani, la fin de semaine a viré au cauchemar. En pleine rue, un adolescent a été sauvagement agressé par un groupe d’individus sortis de nulle part.