Toute l’actualité de Mayotte
C’est désormais acté : les conditions d’acquisition de la nationalité française à Mayotte seront plus strictes. Le Conseil constitutionnel a validé ce vendredi la loi renforçant le cadre légal pour les enfants nés de parents étrangers dans le 101e département.
Ce qui n’était au départ qu’un violent fait divers a désormais viré au drame mortel. Dans la nuit du 26 au 27 avril, une case en tôle a été volontairement incendiée dans le quartier de Magnasinni à Iloni, commune de Dembéni.
La scène était insoutenable. Ce jeudi 1er mai au soir, un homme de 43 ans a été retrouvé sauvagement tué dans une maison de Passamainty, son corps mutilé à l’arme blanche, selon ses proches. Un suspect de 39 ans a été interpellé dans la foulée.
L’épidémie de chikungunya continue de frapper durement le territoire, avec un bilan humain qui pourrait s’alourdir dans les prochains jours. D’après Santé Publique France, 20 nouveaux décès sont actuellement à l’étude pour un lien possible avec le virus, dont celui d’un nourrisson.
En ce 1er mai, la place de la République a résonné non pas de slogans révolutionnaires, mais d’un mot d’ordre simple et puissant : égalité réelle.
La fin heureuse d’une angoisse collective. Après quatre jours de disparition, Tarimi Boina, un homme de 50 ans originaire de Chiconi, a été retrouvé vivant ce jeudi matin à Coconi, mettant fin à l’inquiétude de toute une communauté.
Alerte immédiate, réaction express. Ce matin, la police municipale de Mamoudzou est intervenue dans le quartier de Mdamdala, à Passamainty, pour démolir plusieurs habitations en tôle en cours de construction sur un terrain illégalement occupé.
L’opération de contrôle menée par le CODAF (Comité opérationnel départemental anti-fraude) dans un grand commerce de Mamoudzou a révélé un tableau aussi nauséabond qu’alarmant.
L’inquiétude grandit de jour en jour autour de la disparition de Tarimi Boina, un homme de 50 ans originaire de Chiconi, qui n’a plus donné signe de vie depuis le dimanche 27 avril au matin.
Un prédateur qui sévissait dans l’ombre a été rattrapé par la justice. Le tribunal correctionnel de Mamoudzou a condamné, cette semaine, un homme d’une trentaine d’années, de nationalité comorienne, à dix ans de prison ferme pour plusieurs agressions sexuelles sur de très jeunes filles, âgées de 2 à 11 ans.
Encore une nuit où l’alcool fait des ravages sur les routes. Samedi soir, à l’angle sensible du carrefour entre le CCI du Cari et la BC, deux véhicules se sont violemment percutés.
Le pire a été frôlé, mais la bravoure a pris le dessus. Vendredi dernier, à la sortie de son collège, une jeune fille de moins de 15 ans a été violemment kidnappée sous les yeux impuissants des passants.