Une hausse de 3,9 % qui s’inscrit dans la trajectoire de rattrapage promise par l’État rapporte L’Info Kwezi.
Sur le papier, l’objectif affiché est atteint. Avec cette revalorisation, le Smic mahorais représente désormais 87,5 % du niveau appliqué en métropole et dans les autres territoires ultramarins. Un seuil supérieur à celui des 80 % initialement annoncé dans les engagements gouvernementaux liés à la refondation du territoire. D’un point de vue strictement comptable, la promesse est donc tenue.
Mais sur le terrain, le sentiment est plus nuancé. Car si les chiffres progressent, le quotidien des Mahorais reste marqué par un coût de la vie élevé, des prix alimentaires supérieurs à ceux de l’Hexagone et des charges qui pèsent lourdement sur les ménages modestes. Pour les syndicats et les associations, cette hausse du Smic constitue un rattrapage attendu, mais elle ne suffit pas à combler les inégalités structurelles du territoire.
Côté entreprises, l’annonce suscite aussi des inquiétudes. Certains employeurs redoutent une fragilisation de l’économie locale, déjà sous tension, et craignent de ne pas pouvoir absorber durablement l’augmentation des charges salariales sans accompagnement spécifique.



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