Les événements se sont déroulés entre le début de l’année 2012 et la fin de l’année 2014, lorsqu’une enfant âgée de seulement 3 à 4 ans a été victime des abus de son oncle rapporte l’Info Kwezi. Il a fallu près de dix longues années pour que la victime trouve le courage d’exprimer ce qu’elle avait enduré, s’ouvrant finalement à une infirmière de son école, affirmant : « Je sais que mon oncle m’a fait des choses ».
L’incident tragique s’est produit un jour banal, lorsque la fillette, incapable d’ouvrir seule la porte de sa maison, a demandé de l’aide à son oncle. Ce dernier, loin d’être un simple auxiliaire, a profité de sa vulnérabilité pour la suivre à l’intérieur de son domicile. Là, il a perpétré des actes inqualifiables, se frottant contre elle, laissant la jeune fille marquée par des souvenirs insupportables.
Bien que les examens médicaux aient suggéré des éléments inquiétants quant à la gravité des abus subis, la victime a choisi de ne pas porter plainte. Elle a justifié sa décision en expliquant que son oncle, présentant un handicap mental, « ne sait pas ce qu’il fait », mettant ainsi en lumière la délicate question de la responsabilité dans de tels cas.
Le tribunal, cependant, a tranché et a déclaré l’oncle coupable. Il a été condamné à trois ans de prison avec sursis, une peine qui interroge sur la portée de la justice dans des affaires aussi sensibles. Inscrit au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles, il se voit également interdit d’exercer toute activité en présence de mineurs.