Le président Houssamoudine Abdallah est déterminé à combler le retard laissé par la mauvaise gestion de la précédente mandature, malgré les défis rencontrés après deux semaines de grève rapporte Le Journal de Mayotte.
Les travailleurs réclamaient de meilleures conditions de travail et la mise en place du régime indemnitaire RIFSEEP. Un accord a finalement été signé, comprenant une prime provisoire de 65 euros en attendant l’implémentation du RIFSEEP au 1er janvier 2025. Durant cette période, les déchets s’étaient accumulés, créant des conditions sanitaires inquiétantes.
Des Investissements Cruciaux pour la Collecte des Déchets
Sous la précédente direction, la situation financière du SIDEVAM était dégradée, et les équipements faisaient défaut. Depuis 2020, des efforts significatifs ont été réalisés : le nombre de bacs de collecte est passé de 5 000 à 17 000 (dont 11 000 déjà distribués), et la flotte de camions de ramassage est passée de 9 à 22, avec l’objectif d’en avoir 40. Des poubelles métalliques résistantes au feu ont également été installées dans des zones à risque, telles que Koungou et Petite-Terre.
Le Projet des Déchetteries : Un Défi de Taille
L’un des projets les plus ambitieux est la construction de déchetteries. Alors que Mayotte souffre d’un taux d’enfouissement des déchets de 98 % (contre 15 % en métropole), la première déchetterie à voir le jour sera celle de Malamani, dans la commune de Chirongui, avec une inauguration prévue le 13 septembre. Ce projet, d’un coût de 3 millions d’euros, permettra de mieux gérer les déchets et de réduire l’impact environnemental.
Vers une Gestion Modernisée des Déchets
Outre la construction de déchetteries, le SIDEVAM prévoit d’implanter 2 800 nouveaux points de collecte modernes, avec des casiers semi-enterrés. Ces efforts s’accompagnent d’une campagne d’éducation aux déchets, et d’un service de déchetterie mobile prêt à intervenir sur simple demande.