Mais face à l’urgence des défis, élus et responsables locaux oscillent entre prudence et attentes rapporte Mayotte La 1ère.
Pour Anchya Bamana, députée RN, la pilule est amère : « On prend les mêmes et on recommence. Le refus de la cohabitation est une erreur. Nous avons un souvenir décevant de Lecornu, mais j’espère qu’il y aura un sursaut en tant que Premier ministre. »
Le président du conseil départemental, Ben Issa Ousseni, préfère, lui, miser sur la continuité : « Avec Bayrou, nous avons obtenu trois lois essentielles pour Mayotte. Je souhaite réussite au nouveau gouvernement et j’irai à Paris rappeler que la reconstruction doit rester une priorité nationale. »
Même appel au pragmatisme du côté de Maymounati Moussa Ahamadi, élue de Dzaoudzi-Labattoir : « Après le cyclone Chido, l’urgence est claire : reconstruire, soutenir l’économie et réduire les inégalités. Il faut que les promesses se traduisent en actes concrets. »
Ambdilwahedou Soumaïla, maire de Mamoudzou, adopte le même ton : « Il faut lui laisser sa chance. Ce n’est plus un ministre des Outre-mer, c’est un Premier ministre. J’espère qu’il réussira pour la France, mais surtout pour Mayotte qui a besoin de solidarité nationale. »
Entre la méfiance héritée du passé et l’attente de décisions rapides, Mayotte scrute désormais les premiers pas du nouveau locataire de Matignon.



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