Le président Andry Rajoelina l’a confirmé solennellement lors d’une émission spéciale diffusée sur TVM et RNM, révélant que des plantes hautement toxiques – la belladone et le datura, riches en atropine – ont été utilisées pour commettre cet acte criminel rapporte L’Info Kwezi.
Au cœur de cette affaire glaçante : un différend familial d’une rare intensité. Trois femmes sont désormais derrière les barreaux. L’une d’elles, une proche cousine de l’hôtesse de l’événement, Fenohasina, aurait agi par vengeance. Engagée comme traiteur pour le repas, elle aurait sciemment empoisonné les plats. Aux enquêteurs, elle aurait lâché une phrase terrible : « Je me fiche des conséquences, ma vengeance est accomplie. »
La suspecte aurait même pris soin de protéger son propre enfant en l’éloignant des plats contaminés, preuve supplémentaire d’une préméditation glaçante. Selon les autorités, les ingrédients mortels ont été intégrés de manière ciblée.
La procureure d’Antananarivo, confirmant les détails de l’enquête, a indiqué que Fenohasina – toujours hospitalisée – avait pu être entendue. Elle a également démenti les rumeurs selon lesquelles cette dernière aurait quitté le territoire. Les analyses toxicologiques ont été conduites à Bordeaux, en France, et ont permis une identification rapide des substances, balayant les premières hypothèses d’intoxication alimentaire.
Pour le ministère de la Santé publique, il ne fait aucun doute : « Nous savions dès le départ qu’il ne s’agissait pas d’un accident. »