Selon un communiqué du parquet de Mayotte, le week-end prolongé du 14 juillet a donné lieu à 48 gardes à vue, illustrant une nouvelle fois l’ampleur des défis sécuritaires sur l’île rapporte Mayotte La 1ère.
Les faits recensés couvrent un large spectre d’infractions : réseaux de passeurs, extorsions violentes, violences sur policiers et gendarmes, rébellions, ou encore infractions routières en récidive. De Mamoudzou à Dembéni, en passant par Kani-Kéli ou Mtsamboro, tout le territoire a été concerné. Le parquet souligne notamment une affaire de traite d’êtres humains impliquant des mineurs, qui a mobilisé plusieurs brigades.
À l’issue des procédures, huit personnes ont été déférées, quatre ont été incarcérées à la maison d’arrêt de Majicavo, et deux ont écopé d’interdictions de séjour sur le territoire français. Un véhicule a également été saisi, dans le cadre d’un dossier de récidive routière aggravée.
« La justice pénale travaille 24h/24, 365 jours par an », rappelle fermement le procureur dans sa communication. Et les chiffres en témoignent : depuis le 1er janvier, 979 gardes à vue ont été comptabilisées à Mayotte, traduisant une activité judiciaire intense sur fond de tension sociale et d’insécurité persistante.