Pendant longtemps, les faits restaient flous, les preuves éparpillées. Mais les témoignages de voisinage dressaient déjà le portrait inquiétant d’un homme au comportement suspect, rôdant autour des enfants dans plusieurs quartiers rapporte L’Info Kwezi.
Le dossier s’ouvre en 2020 avec une scène bouleversante : une fillette de 2 ans est retrouvée par sa mère, en larmes, sans sous-vêtement. Des analyses confirment la présence de sperme, mais l’ADN reste sans nom. L’enquête s’enlise… jusqu’à ce que tout bascule en avril 2023.
Cette fois, les faits sont plus clairs : deux fillettes de 5 et 9 ans sont entraînées de force dans la forêt de Passamainty. L’agresseur est arrêté, son ADN prélevé. Et c’est le déclic. Les laboratoires font le lien avec l’affaire non résolue de 2020. Puis d’autres victimes émergent : deux nouvelles plaintes sont déposées, à Tsoundzou, concernant des fillettes de 7 et 11 ans.
Face au tribunal, l’homme nie en bloc. Des réponses confuses, des silences, et un refus d’assumer les faits malgré les preuves accablantes. « Je ne sais pas », répète-t-il. Les juges, eux, n’ont pas douté : ils vont au-delà des réquisitions du parquet (six ans) et prononcent dix ans d’emprisonnement, assortis d’une interdiction définitive du territoire français.