Un événement de trop. Le tournoi illégal de mouringué qui a eu lieu à Hajangua, dans la nuit de dimanche à lundi, a une fois de plus semé la violence dans l’île. Les jeunes de deux villages, Hajangua et Nyambadao, ont participé à cette compétition malgré l’interdiction municipale. Des combats ont rapidement dégénéré en affrontements nécessitant l’intervention des gendarmes qui ont dressé des barrages pour protéger les civils et ramener l’ordre. Les délinquants, armés de pierres, ont même coupé un arbre dans leur tentative de résister aux forces de l’ordre. Une information L’info Kwezi.
Les tournois de mouringué, qui ont lieu chaque année pendant le mois de Ramadan, sont censés être encadrés par des adultes qui jouent le rôle d’arbitres et de surveillants. Où étaient-ils cette nuit-là ? Et s’ils étaient présents, pourquoi ont-ils laissé les combats se dérouler alors que l’interdiction municipale était en vigueur ?
De plus, comment la gendarmerie de Dembéni, située à proximité, a-t-elle pu manquer une compétition illégale ? Les responsabilités dans cette affaire ne peuvent pas être attribuées aux forces de l’ordre qui ont dû faire face à une bande de jeunes sauvages, n’ayant aucun respect pour la loi et les règles de la société.
Ces incidents répétés ne font qu’entacher l’image d’un département autrefois paisible. Malgré l’interdiction municipale, le tournoi de mouringué a eu lieu, semant la violence sur son passage. Il est évident que les arrêtés municipaux n’ont pas un réel impact sur les populations et que des solutions doivent être trouvées pour lutter contre l’insécurité. Le département ne peut pas se permettre de subir de tels incidents sans réagir, il est donc temps d’agir pour préserver la sécurité de tous.