Appelés pour disperser un affrontement entre bandes près du pont des pêcheurs, les agents ont mis au jour une scène inattendue et bouleversante : un chiot, victime de sévices, attaché par un fil de fer et les moustaches brûlées rapporte L’Info Kwezi.
L’animal, en grande détresse, a aussitôt été secouru et confié aux services compétents. Si l’incident de violences urbaines inquiète déjà, cette découverte ajoute une nouvelle dimension à l’affaire : celle de la cruauté animale, un fléau encore trop souvent relégué au second plan.
La loi est pourtant claire : maltraiter un animal constitue un délit, passible de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Une sanction lourde qui traduit la volonté d’inscrire la protection animale au cœur des priorités de société.
À M’tsapéré, la scène a suscité l’indignation. Un animal est un être sensible, dépendant de l’homme pour sa survie et sa sécurité. Lui infliger de telles souffrances, c’est franchir une limite intolérable.
Le chiot, désormais hors de danger, incarne à lui seul l’urgence de rester vigilants : signaler, protéger et éduquer au respect des animaux. Car derrière chaque acte de cruauté, c’est l’image d’une société que l’on juge.