Mercredi 3 septembre, les gendarmes sont intervenus pour raser deux nouvelles habitations de fortune, à peine sorties de terre rapporte Mayotte La 1ère.
Depuis la grande opération de démantèlement menée fin août, le site reste sous surveillance permanente. Objectif : empêcher tout retour du bidonville sur ce terrain partagé entre le Département et des propriétaires privés.
Cette intervention s’appuie sur une évolution récente de la loi. Avec la programmation pour la refondation de Mayotte, promulguée le 11 août, le délai de flagrance est désormais porté à sept jours. Concrètement, toute construction illégale datant de moins d’une semaine peut être démolie par arrêté préfectoral dans les 24 heures.
À Mgnambani, ce nouveau cadre juridique a trouvé son application immédiate. Deux cases à peine montées n’auront pas survécu plus d’une journée, rappel brutal qu’ici, la reconstruction sauvage n’aura pas droit de cité.