Un programme chargé, reflet des priorités affichées : approvisionnement, répression des trafics et reprise en main des territoires rapporte Mayotte La 1ère.
À Longoni, où s’entassent encore les traces du cyclone Chido, Valls a voulu rassurer. « L’eau est là, les rayons se remplissent, on agit », a-t-il martelé. La préfecture a intensifié les contrôles et publié une liste noire des commerçants surfacturant les bouteilles.La gestion du port est désormais un enjeu stratégique majeur. La prolongation de la concession privée accordée à Mayotte Channel Gateway ne fait pas l’unanimité. Tandis que la direction de l’entreprise défend son bilan et réclame « quelques années de plus » pour mener à bien ses projets, d’autres voix plaident pour une reprise en main publique. De son côté, Manuel Valls reste catégorique : « Ce port est une clé du développement économique de l’île. Il faut y investir massivement. »
L’après-midi, direction Dzoumogné, pour constater sur le terrain une opération de décasage en cours. Soixante-treize habitations illégales ont commencé à être démolies pour laisser place à une école de 26 classes. Le message est clair : pas de développement sans reprise du foncier. « On ne peut pas tolérer l’habitat indigne », a affirmé le ministre, tout en reconnaissant les limites de la démarche. À Bandraboua, la pression scolaire est telle qu’il manquerait « encore 40 classes » pour répondre aux besoins, selon le maire Ahamada Fahardine.