Hier, grâce à une alerte du Centre de Supervision Urbaine, la police municipale est intervenue pour stopper l’érection d’une nouvelle case en tôle, installée illégalement au cœur de cet espace naturel protégé rapporte L’Info Kwezi.
En arrivant sur place, les agents ont découvert les premières traces d’une construction en pleine émergence : une ossature en bois, quelques pans de tôle déjà posés, et des outils abandonnés à la hâte. Personne, parmi les individus présents, n’a été capable – ou désireux – d’indiquer qui se cachait derrière ce chantier clandestin. Encore moins de présenter une quelconque autorisation.
Les travaux ont été immédiatement stoppés. Un rappel ferme a été laissé sur place : la personne ayant commandité l’installation devra se présenter d’elle-même à la police municipale pour s’expliquer.
La mairie de Mamoudzou insiste régulièrement sur les dangers de ces installations sauvages, qui poussent comme des champignons dans la mangrove : absence totale d’hygiène, pas d’eau potable, pas de sanitaires, pas de gestion des déchets… Autant de conditions qui exposent directement les occupants et, par ricochet, les habitants des quartiers voisins à des risques sanitaires importants. Sans oublier la destruction progressive d’un milieu naturel déjà fragilisé.
L’intervention s’est déroulée sans heurts. La commune réaffirme qu’elle poursuivra ses opérations de contrôle pour limiter la prolifération d’habitats illégaux et protéger les zones sensibles. La case en tôle fraîchement commencée devrait être détruite dans les prochains jours, avant qu’elle n’ait le temps de devenir un abri de fortune de plus… ou un problème de trop.
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