Lundi soir, les gendarmes ont procédé à une vague d’interpellations : neuf individus ont été arrêtés, dont une majorité de mineurs, principalement originaires de Chiconi. Trois d’entre eux sont majeurs et de nationalité française rapporte Mayotte La 1ère.
Selon les premières informations, plusieurs jeunes impliqués dans les affrontements de dimanche auraient été identifiés grâce aux vidéos de surveillance. Plus troublant encore : deux interpellés étaient présents dès le lendemain matin sur le barrage érigé par les habitants de Mangajou, se mêlant aux riverains excédés comme si de rien n’était.
Invitée sur le plateau de Zakweli ce mardi, l’adjointe au maire de Sada, Chaïdati Yssoufi, évoque des « mineurs cagoulés » et dit s’interroger sur les motivations réelles des auteurs des violences. Dans le village, les habitants accusaient d’abord des jeunes de Sada, mais les gardes à vue pointent plutôt vers Chiconi.
Les auditions se poursuivent au sein de la gendarmerie pour tenter de clarifier les rôles et les responsabilités de chacun dans cette nuit d’affrontements qui a encore ravivé les tensions dans la zone.



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