Une femme a été violemment agressée par son ex-compagnon, selon les premiers éléments recueillis par les autorités rapporte L’Info Kwezi. Un acte d’une brutalité glaçante, qui soulève une fois de plus la question du traitement des violences faites aux femmes à Mayotte.
Lorsque les secours arrivent sur place, la scène est traumatisante. La victime, en état de choc, reçoit les premiers soins des sapeurs-pompiers avant d’être transportée en urgence au CHM.
Son agresseur présumé, lui, a déjà pris la fuite. Mais un détail sordide marque les esprits : l’homme serait parti avec la culotte de la victime, un geste interprété comme un acte d’humiliation supplémentaire.
Rapidement identifié par les forces de l’ordre, l’homme fait l’objet d’une surveillance discrète. Les policiers ont patrouillé dans le quartier pour tenter de localiser le suspect. En parallèle, une équipe spécialisée dans les violences sexuelles s’est rendue auprès de la victime pour recueillir son témoignage.
Mais déjà, une inquiétude plane : la peur du silence. Comme dans de nombreuses affaires de violences sexuelles à Mayotte, le dépôt de plainte reste incertain.
« Dans la majorité de ces cas, les femmes se taisent. Elles ont peur, honte, ou ne font plus confiance à la justice », confie un enquêteur.
Sans plainte formelle, l’enquête pourrait s’arrêter avant même d’avoir commencé. Un scénario tristement banal sur l’île, où les agressions sexuelles par des ex-conjoints restent fréquentes et trop souvent sans suite judiciaire.
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