Dans sa question écrite, Mme Roullaud décrit des pratiques choquantes : des chiens errants ou volés, souvent détenus par de jeunes individus dans des campements isolés, sont soumis à des tortures d’une brutalité extrême, incluant mutilations, étranglements, et autres sévices insoutenables comme des décapitations, rapporte le Journal de Mayotte.
La situation est d’autant plus préoccupante qu’elle touche les deux départements de l’océan Indien. À La Réunion, l’Association pour l’éducation à la bienveillance animale (APEBA) a recensé plus de 1 000 signalements de maltraitance en seulement deux ans, sauvant quelque 150 animaux de conditions atroces. Face à ce fléau, les associations locales se disent démunies, faute de soutien concret et de poursuites pénales effectives contre les auteurs de ces actes.
Mme Roullaud appelle donc à une réponse rigoureuse des autorités, combinant éducation et répression, et souligne l’importance d’agir pour protéger les animaux mais aussi prévenir les comportements violents chez les jeunes, un lien établi par de nombreuses études. Le gouvernement est désormais interpellé pour offrir une réponse à cette question sensible, dans l’espoir de rétablir l’état de droit et de mettre fin à ces pratiques inhumaines.