À l’arrivée des pompiers, le corps présentait déjà une rigidité cadavérique, signe que le décès remontait à plusieurs heures rapporte le Journal de Mayotte.
Selon des sources proches du dossier, des traces suspectes auraient été observées : un hématome au niveau de la tête et des veines sectionnées. Des éléments suffisamment troublants pour écarter, pour l’heure, toute conclusion hâtive.
Contacté, le parquet de Mayotte privilégie la prudence. Il évoque une “enquête en recherche des causes de la mort, classique”, sans confirmer ni suicide, ni acte criminel. La gendarmerie, désormais en charge des investigations, devra établir le déroulé exact des heures ayant précédé le drame.
Une autopsie devrait permettre de déterminer si le jeune détenu a pu mettre fin à ses jours ou s’il a été victime d’un acte violent à l’intérieur de l’établissement. En attendant, le décès soulève de nouvelles questions sur les conditions de vie et de surveillance au sein de la prison la plus peuplée du département.
Les autorités restent pour l’instant silencieuses, mais promettent une transparence totale une fois les conclusions établies.
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