Vendredi, ils prévoient de passer à l’étape supérieure : un blocage de l’établissement, avec maintien des seuls services vitaux comme la cuisine ou l’infirmerie rapporte Mayotte La 1ère.
Leurs revendications sont claires : plus d’effectifs, l’embauche d’un psychologue, et des garanties écrites sur le futur centre pénitentiaire promis depuis des années mais resté lettre morte. « Nous ne voulons plus de belles paroles, mais des engagements concrets », martèle Lina Attoumani, secrétaire CGT.
La question des heures supplémentaires alimente aussi la grogne. Officiellement plafonnées à 108 heures rémunérées par trimestre, elles explosent régulièrement sans être payées. « Nous travaillons bien au-delà, sans reconnaissance », déplore un agent.
Les syndicats rappellent qu’après la mutinerie de septembre dernier, l’administration centrale avait promis deux surveillants par étage. Une organisation mise en place… puis abandonnée au bout de trois mois, laissant de nouveau les personnels seuls face à des détenus toujours plus nombreux. La semaine dernière, cinq surveillants ont d’ailleurs été agressés lors d’un simple contrôle.