Une formule qui s’adressera aussi bien aux garçons qu’aux filles dès l’été 2026, avec une ambition assumée : remettre une génération entière au contact de l’uniforme rapporte le Journal de Mayotte.
Le dispositif prévoit 10 mois d’engagement, dont un mois de formation initiale, avant une affectation réservée au territoire national — Outre-mer compris. Les jeunes ne partiront donc pas à l’étranger, mais seront mobilisés dans des missions de défense et de protection intérieure.
Pour le chef de l’État, la montée en puissance devra être rapide : 3 000 volontaires dès 2026, 10 000 en 2030, et un objectif colossal de 50 000 jeunes formés chaque année d’ici 2035. Une trajectoire qui rappelle la volonté de reconstituer un vivier opérationnel important, dans un contexte international jugé de plus en plus instable.
Le Président n’a pas hésité à convoquer une maxime latine, devenue un classique des discours stratégiques : Si vis pacem, para bellum — « Si tu veux la paix, prépare la guerre ». Un message clair, à peine voilé, destiné à une jeunesse qu’il espère mobiliser.
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