Trois jours de cavale plus tard, il était rattrapé dans la banlieue lyonnaise. Aujourd’hui, l’affaire prend une tournure explosive rapporte Mayotte La 1ère.
Le parquet de Lyon a confirmé la mise en examen d’une surveillante pénitentiaire, soupçonnée d’avoir facilité la fuite. Elle est poursuivie pour « évasion en bande organisée », « participation à une association de malfaiteurs » et « communication non autorisée avec un détenu ». Elle a été placée sous contrôle judiciaire et interdite d’exercer dans la fonction publique, le temps que l’enquête avance.
L’évasion avait été découverte seulement le lendemain matin, mettant en lumière une faille dans le dispositif carcéral. Le codétenu dont le sac servait de cachette a, lui aussi, été interpellé le soir même… à la gare de Marseille.
Le jeune évadé n’était pas incarcéré pour de simples délits : il est également suspecté, dans le cadre d’une information judiciaire menée à Paris, du meurtre en bande organisée d’un trafiquant de drogue ainsi que d’infractions liées aux armes.
Face au scandale, l’administration pénitentiaire avait reconnu « des dysfonctionnements graves et inadmissibles ». Une enquête interne a été ouverte, tandis que le ministère de la Justice a missionné l’inspection générale pour faire toute la lumière sur cette affaire embarrassante.
Une cavale de trois jours, un sac de linge en guise de passe-frontière, une surveillante inculpée : la prison de Lyon-Corbas risque encore longtemps de garder l’empreinte de cette évasion improbable mais lourde de conséquences.
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