Ses propos ont suscité la polémique. Selon lui, les migrants en situation irrégulière seraient à l’origine de « violences contre les femmes et les personnes âgées » et de « tortures d’animaux domestiques » rapporte Mayotte La 1ère.
Profitant des questions au gouvernement, Joseph Rivière a dressé un tableau sombre de la situation à Mayotte et La Réunion. D’après lui, ces migrants s’organiseraient en « contre-société », semant la terreur dans les rues des deux îles. « Vols, chasse d’animaux sauvages, agressions à la machette en plein jour… Les préfectures de Mamoudzou et de Saint-Denis sont submergées par les demandes d’asile d’individus entrés illégalement sur notre sol », a-t-il clamé, avant d’aller plus loin en affirmant que « les Comores ont déclaré une guerre silencieuse à la France en envoyant leur population et celle de l’Afrique chez nos compatriotes ».
Face à ces déclarations, Nicolas Daragon, ministre délégué à la Sécurité du quotidien, a pris la parole pour défendre la stratégie du gouvernement en matière d’immigration. Sans entrer dans la polémique, il a rappelé que l’expulsion des « étrangers délinquants ou criminels » reste une priorité absolue, qu’il s’agisse de la métropole ou des territoires d’Outre-mer.
Le ministre a également évoqué un rapport en préparation visant à renforcer les moyens humains et technologiques pour mieux lutter contre l’immigration clandestine, notamment dans les zones sensibles comme Mayotte, mais aussi en Martinique et en Guadeloupe.
Les propos de Joseph Rivière rappellent des déclarations polémiques déjà entendues outre-Atlantique, faisant écho aux sorties tonitruantes d’un certain Donald Trump. Toutefois, cette escalade verbale ne fait pas l’unanimité, y compris au sein de l’Assemblée nationale. Si certains soutiennent la nécessité d’un débat plus musclé sur la question migratoire, d’autres dénoncent une rhétorique stigmatisante qui risque d’attiser les tensions sociales.