Résultat : un marché locatif au bord de l’asphyxie, où se loger devient un parcours du combattant rapporte L’Info Kwezi.
Les dégâts causés par Chido n’ont pas seulement arraché des toitures, ils ont aussi arraché des dizaines de logements du parc locatif. Certaines agences parlent d’un tiers de leur parc devenu inhabitable. Et pendant que les murs s’effondrent, les prix montent en flèche. Sans amélioration notable des conditions d’habitat, les habitants paient désormais plus cher pour moins bien.
Le choc est particulièrement rude pour les agents publics et les professionnels de santé fraîchement débarqués sur l’île. Trouver un toit décent à prix raisonnable relève presque du miracle. Cette crise du logement devient un véritable casse-tête pour les services publics, qui peinent à recruter durablement faute de logements disponibles.
À Mayotte, où la pénurie de logements était déjà chronique, le cyclone a accentué les fractures : l’offre ne suit plus la demande, et les inégalités se creusent.