Le mouvement est annoncé pour le lundi 14 avril et entend alerter sur une situation jugée intenable par les agents rapporte L’Info Kwezi.
Au cœur de leurs revendications : une demande urgente de meilleures conditions de travail. Les salariés dénoncent une surcharge constante, des outils informatiques obsolètes, des liaisons téléphoniques inexistantes avec le public et des relations tendues avec le Secrétariat général commun (SGC). Des cas de harcèlement sont également signalés, y compris en dehors du cadre professionnel.
Les syndicats réclament la construction d’un nouveau bâtiment pour la DAAF, adapté aux standards des autres départements, ainsi qu’une révision de la politique de recrutement. « Nous faisons face à une désorganisation chronique qui nuit à la qualité du service public », dénoncent les représentants syndicaux.
À ces doléances s’ajoute une demande de versement d’une prime exceptionnelle de 3 000 euros liée au cyclone Chido, ainsi qu’une revalorisation salariale via l’indexation à 75 % des rémunérations, comme cela se pratique dans d’autres collectivités d’outre-mer.