En clair, la situation s’aggrave et la propagation du virus est bien enclenchée sur tout le territoire rapporte L’Info Kwezi.
Entre les semaines 10 et 21 de cette année, 560 cas ont été confirmés en laboratoire. Un chiffre qui ne reflète sans doute pas la réalité, prévient l’agence : les tests sont rares, les consultations peu fréquentes, et beaucoup de malades restent dans l’ombre. Le trio de tête des communes les plus touchées : Mamoudzou, Pamandzi et Dzaoudzi.
Le chikungunya, transmis par le moustique-tigre, n’épargne plus aucune zone. En parallèle, une hausse ponctuelle des cas de dengue (21 confirmés) vient complexifier le paysage sanitaire. Si la dynamique reste contrôlée pour le moment, la surveillance est désormais renforcée.
Les autorités scrutent quatre indicateurs clés :
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les cas confirmés en laboratoire,
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les hospitalisations,
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les formes graves,
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les syndromes rapportés sur le terrain.
Un appel à la vigilance… et à la prévention
Mayotte entre donc dans une phase critique. Les services de santé appellent à éliminer les gîtes larvaires, à se protéger des piqûres, et à consulter en cas de fièvre ou douleurs articulaires. Car même si le virus est souvent bénin, ses formes graves existent et les populations fragiles restent en première ligne.