Depuis un mois, cette cargaison humanitaire, envoyée par l’association ULIS, est bloquée par les services douaniers rapporte l’Info Kwezi.
À l’intérieur : fournitures scolaires, équipements et dons rassemblés dans l’urgence pour les familles sinistrées. À l’extérieur : une demande de 3 000 euros de frais de dédouanement pour que cette aide puisse atteindre sa destination. Une exigence incompréhensible pour une opération sans but lucratif.
« On n’a pas les moyens, mais on refuse de laisser ce container dormir à quai pendant que des enfants en ont besoin », confie un membre d’ULIS.
Face à l’impasse, l’association a tenté l’impossible. Elle a écrit à Brigitte Macron, espérant un geste politique. Le dossier est bien monté jusqu’au cabinet présidentiel, mais n’a débouché sur aucune solution concrète.
À contrecœur, ULIS a donc décidé de payer elle-même les frais exigés, pour ne pas laisser tomber les bénévoles mobilisés… ni les enfants concernés.
Pour ne pas étouffer l’élan humanitaire sous une facture douanière, l’association lance un appel aux dons, déductibles d’impôts. Car ici, l’enjeu dépasse ce container : il s’agit de rappeler que l’urgence humanitaire ne devrait pas se heurter aux mêmes règles que le commerce ordinaire.
« Ce que nous demandons, ce n’est pas un passe-droit, mais un peu de bon sens », martèle l’équipe de l’ULIS.